Les parlementaires et le gouvernement n’ont réussi qu’une chose dans cette période instable dont ils sont les seuls responsables, attiser la colère de l’ensemble des médecins et créer un mouvement unitaire sans précédent comme le prouve la communication de tous les syndicats d’étudiants en médecine et de jeunes médecins. Cette mobilisation des étudiants et des jeunes médecins est capitale et les pouvoir publics savent combien il est dangereux de mettre des cohortes d’étudiants et de jeunes médecins dans la rue.
L’USMY bien sur soutien le mouvement des étudiants en médecine et des syndicats de jeunes médecins.
Très inquiets pour l’avenir des jeunes médecins, leurs syndicats – Anemf, Isni, Isnar-IMG et Reagjir appellent à soutenir les actions de mobilisation des syndicats seniors. Les quatre organisations alertent sur un PLFSS 2026 « d’une gravité inédite » pour l’indépendance et l’attractivité de la médecine libérale. Le mouvement est aussi relayé sur les réseaux sociaux.
« Le PLFSS 2026 s’ouvre sur une copie gouvernementale d’une gravité inédite, révélant pour la première fois un déficit qui ne peut plus être imputé à une crise sanitaire ou économique, mais bien à un déséquilibre chronique que le pouvoir exécutif entend corriger par une logique d’économies. » C’est par ces mots que les étudiants de l’ Anemf, les internes de jeunes généralistes et remplaçants de l’ Isni et de l’ Isnar-IMG ou encore les Reagjir expriment à leur tour le risque de renoncement pour les carrières libérales « Nous refusons d’être les variables d’ajustement de politiques publiques délétères pour la profession, la médecine libérale et surtout, pour les patients », résume Marion Da Ros Poli, présidente de l’Anemf. « Si vous continuez à épuiser les médecins de demain, à les contraindre et à les dévaloriser, ce n’est pas seulement notre avenir que vous sacrifiez : c’est celui de tous les citoyens », ajoute Mélanie Debarreix, à la tête de l’Isni.
Dans ce contexte, « aucun jeune ou futur médecin ne peut se satisfaire de ce PLFSS », écrivent les quatre organisations juniors, qui soulignent le risque de renoncement pour les carrières libérales, faute de projet professionnel. « Combien de jeunes médecins voudront encore s’installer si la situation continue de se dégrader ainsi ? Dans un contexte où la population a besoin de soins médicaux de proximité, quelle offre de soin subsistera dans les années à venir ? », lit-on. Les organisations redoutent in fine une aggravation des déserts médicaux faute de « virage ambulatoire ambitieux adapté aux réalités des soins de terrain ».
« Combien de jeunes médecins voudront s’installer ? » : étudiants et internes prêts à se mobiliser contre les « attaques ». Devant cette situation très difficile, les structures jeunes appellent leurs troupes, lorsqu’elles « le peuvent », à rejoindre les mouvements et actions initiés par les syndicats de praticiens installés et à relayer le mot d’ordre sur les réseaux sociaux, via les hashtags #reconversionmedecin et #pasdinstallations vives inquiétudes pour leur avenir



