
Le feu couvait depuis des années, l’incendie éclate !
Décidément, les parlementaires sont incorrigibles. Ils rêvaient depuis longtemps à s’en prendre de front à la médecine libérale.
« Lorsque l’on veut se débarrasser de son chien, on l’accuse de la rage » formule tout à fait adaptée à la situation insurrectionnelle actuelle…
Ceux-là mêmes qui sont responsables de la pénurie démographique en votant dans les années 70 un numéro clausus sévère, veulent maintenant laisser entendre que ce sont les médecins qui en sont les responsables. De qui se moque-t-on ?
La situation actuelle en est le résultat, les effets se feront sentir encore quelques années (compte-tenu des 10 années d’études minimales) et d’un épuisement des médecins trop peu nombreux, mal répartis sur le territoire. Les pouvoirs publics devraient au contraire encenser le corps médical qui fait preuve d’un investissement admirable en heures de travail, de prise en charge de pathologies extrêmement lourdes et plus fréquentes, refusant le plus souvent de prendre leur retraite afin de ne pas laisser leurs patients en déshérence faute de successeurs.
Au contraire, les parlementaires n’ont pas pris la mesure de la catastrophe démographique qui ne fait que commencer. Ils n’ont pas pris conscience de l’importance de l’évolution sociétale des patients et des médecins qui dicte leur comportement ni que les techniques sont de plus en plus onéreuses et ont besoin d’être accompagnées financièrement.
L’organisation du système de santé doit évoluer mais sûrement pas dans le sens de la coercition que des pays comme le Canada ont tenté et sont rapidement revenus en arrière.
Au lieu de mettre les moyens nécessaires et de réorganiser le système permettant aux futurs jeunes médecins d’avoir envie de s’investir, ils ont choisi la plus mauvaise des solutions : La coercition avec la Proposition de Projet de Loi Garot hélas déjà votée en première lecture le 2 avril dernier ne peut que rassembler l’ensemble des médecins libéraux mais aussi hospitaliers et salariés dans l’opposition. Projet de loi qui n’est d’ailleurs pas soutenu par le gouvernement…

Pour rappel, ce Projet de Loi prévoit que :
- Dans les zones surdotées, un médecin ne pourra s’installer que si un autre y cesse son activité, avec le risque d’entraîner une dégradation de l’accès aux soins dans les zones correctement dotées aujourd’hui.
- L’obligation de la participation à la permanence des soins ambulatoires.
- La limitation de la durée de remplacement en libéral pour les jeunes médecins.
- La limitation à l’accès au secteur II qui favorise l’attractivité de l’exercice libéral.
Voilà donc les raisons de la colère du corps médical qui ne retombera pas si ce projet de loi est voté en seconde lecture !
Nous invitons les pouvoirs publics à ouvrir un dialogue constructif avec les représentants de la profession, pour répondre aux préoccupations légitimes du corps médical et des patients dans une nouvelle organisation du système de santé avec les moyens que réclame la santé des françaises et des français.

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Le coordonnateur de l’USMY est à votre disposition en permanence :