Première revalorisation des honoraires au 22 décembre 2024

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Suite à la négociation conventionnelle de juin 2024 et à la pugnacité des syndicats, la première revalorisation des honoraires au 22 décembre 2024 se présente comme suit…

En substance :

  • Augmentation du G à 30 euros permettant de combler en partie l’effet de l’inflation,
  • Augmentation du C des Neuro psychiatres à 50 euros en décembre 2024,
  • Augmentation des actes des gynécologues médicaux à 32 euros en décembre 2024,
  • Consultation des gériatres revalorisée à 32 euros en décembre 2024,
  • Revalorisation des consultations obligatoires de l’enfant avec certificat à 54 euros en décembre 2024,
  • Consultation des pédiatres pour les enfants de moins de 2 ans valorisée à 45 euros en décembre 2024. Pour les enfants âgés entre 2 et 6 ans à 35 euros mais reste à 31,50 pour les enfants de plus de 6 ans.
  • Consultation de dépistage des mélanomes pour les dermatologues en cabinet à 54 euros en décembre 2024,
  • Pour les endocrinologues et médecins internistes revalorisation de la consultation à 26,50 euros en décembre 2024,
  • Pour les médecins traitants la consultation longue pourra être facturée à 60 euros une fois par an pour les patients de plus de 80 ans dans 3 conditions : 30 jours après la sortie d’une hospitalisation (GL 1) par ailleurs lors de consultation de dé-prescriptions pour les patients poly médiques (GL 2) enfin les consultations d’orientation vers un parcours médico-social (GL 3),
  • La consultation d’expertise : Avis Ponctuel de Consultant (APC) sera revalorisée en décembre 2024 à 60 euros sauf pour les psychiatres, neuro psychiatres et neurologues (APY) où elle sera portée à 67,50 euros en décembre 2024 et l’APU (avis de consultant d’un Professeur d’université) à 74 euros à la même date.

Ceci est dû à la ténacité des syndicats qui ont substantiellement infléchi les propositions initiales des pouvoirs publics.

Même si ces revalorisations permettent d’amortir l’effet de l’inflation elles ne bénéficient qu’aux spécialistes en médecine générale, aux gynécologues, aux pédiatres, aux dermatologues, aux neuro psychiatres, aux gériatres et aux endocrinologues qui sont, bien sur les spécialités cliniques les plus défavorisées MAIS négligent les spécialités techniques dont le cout des actes ne cesse de croitre alors que la CCAM n’a pas été revalorisée depuis plus de 10 ans.

Le combat syndical ne doit pas faiblir surtout dans le contexte politique hallucinant actuel et les restrictions budgétaires à prévoir avec un ONDAM, qui, comme d’habitude sera orienté vers l’hôpital qui bien sûr souffre aussi. Mais il y a là une iniquité évidente.

La mobilisation doit se faire au travers de vos adhésions qui augmentent notre représentativité et donc notre poids dans les négociations.

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