1. Adopter des outils adaptés :
Investir dans un logiciel de gestion médicale performant est un premier pas essentiel. Notamment un logiciel certifié par la HAS et la CNAM permettant pour certaines spécialités et notamment la médecine générale de bénéficier de la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique sans aucune complication administrative Ces outils permettent d’automatiser la création des factures, la gestion des feuilles de soins électroniques (FSE) et le suivi des paiements. Choisissez un logiciel intuitif et conforme aux normes en vigueur pour assurer la sécurité des données.
2. Externaliser certaines tâches :
Envisagez de confier des aspects de la gestion administrative à des professionnels. Les secrétaires médicales, qu’elles soient physiques ou virtuelles, peuvent de façon interactive prendre en charge les appels, la planification des rendez-vous et même certains suivis. Cela vous permet de vous concentrer pleinement sur vos consultations.
3. Organiser votre emploi du temps :
Bloquez des plages horaires dédiées uniquement à l’administratif. Cela permet de traiter les tâches en lot, ce qui est bien plus efficace que de les éparpiller dans la journée.
4. Se former aux outils numériques :
Les plateformes dédiées, comme Ameli Pro ou des applications de téléconsultation, simplifient vos démarches avec l’Assurance Maladie et d’autres institutions. Une formation rapide et un, accompagnement par un service dédié de la CPAM suffit souvent à en tirer le meilleur parti.
5. Bénéficier de l’aide d’un assistant médical financé par l’assurance maladie. Statut existant depuis plusieurs années mais dont le statut a été amélioré dans la Convention médicale de juin 2024. Permettant de vous décharger des tâches administratives (constitution du dossier des nouveaux patients, télétransmission des actes,) secrétariat courant et aide a des soins courants de surveillance validés par le médecin (prise de TA, ECG, …, etc.) après formation adaptée.
6.Enfin et surtout la collaboration professionnelle et interprofessionnelle qui se développe de plus en plus et semble rencontrer l’assentiment des médecins et surtout des jeunes générations. Les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) regroupent les professionnels d’un même territoire qui souhaitent s’organiser – à leur initiative – autour d’un projet de santé pour répondre à des problématiques communes. Structure pour laquelle le département des Yvelines a été pionnier et exemplaire.
Organisation des soins non programmés, coordination ville-hôpital, attractivité médicale du territoire, coopération entre médecins et infirmiers pour le maintien à domicile… Les CPTS sont conçues pour aider les professionnels de santé à mieux structurer leurs relations et mieux se coordonner.
Le bénéfice attendu est aussi une plus grande fluidité des parcours de santé pour le patient.
La CPTS est constituée de l’ensemble des acteurs de santé (professionnels de santé de ville, qu’ils exercent à titre libéral ou salarié ; des établissements de santé, des acteurs de la prévention ou promotion de la santé, des établissements et services médico-sociaux, sociaux…) qui souhaitent se coordonner sur un territoire, pour répondre à une ou plusieurs problématiques en matière de santé qu’ils ont identifiés. Le projet de santé est un prérequis à la contractualisation entre les professionnels et l’ARS. Ils émergent avant tout à partir des initiatives des professionnels de santé eux- mêmes.
La CPTS de Versailles par exemple comprend comme les autres CPTS des médecins libéraux généralistes et spécialistes d’organe exerçant seuls ou en Maison de Santé professionnelles,des médecins salariés, d’autres professionnels de santé orthophonistes, kinésithérapeutes, des établissements ( EHPAD) des sage femmes, des pharmaciens, des hôpitaux et des représentants des usagers.
Ces CPTS s’appuient maintenant sur des plateformes d’appui aux professionnels de santé en Yvelines APTA 78 facilitant le travail des professionnels de santé et en particulier des médecins pour orienter leurs patients dans des situations compliquées chronophages ou difficiles et par la même facilitant l’orientation dans l’accès aux soins de la population des Yvelines.
Enfin dernière brique pour soulager les médecins et orienter les patients en cas de besoin de soins non programmés le SAS 78 créé par l’APTA
Le SAS 78 est un dispositif d’accès aux Soins Non Programmés (SNP) qui contribue à faire évoluer l’organisation des soins et améliore l’orientation des patients des Yvelines.
Opérationnel depuis janvier 2022, le SAS 78 est le fruit d’une coopération entre les professionnels de santé de Ville via l’Apta 78 et de l’Hôpital via le Centre Hospitalier de Versailles et le SAMU 78.
Initiative qui permet de ne pas déléguer cet espace de soin à des entreprises commerciales En rationalisant cette gestion administrative, les médecins libéraux surchargés peuvent retrouver du temps et de l’énergie pour offrir à leurs patients une disponibilité et des soins encore plus personnalisés.